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           Cette cinquième livraison de la revue I Vagabondi nous invite à ambuler dans l’espace et dans le temps. Dans l’espace, mais pas n’importe lequel, puisqu’il s’agit d’errer dans les limbes du berceau même de notre civilisation, la mer Méditerranée, au sens large en l’occurrence, puisque nous voyagerons de l’Irak, avec l’immense calligraphe Hassan Massoudy, jusqu’en Catalogne avec Montserrat Casacuberta, Antonia (Tola) Weber et Julia Langianni, en survolant la botte italienne avec Giovanni Galli, Marie-Anne Gattaciecca puis la France continentale et la Corse bien entendu, avec une pléiade d’artistes. Un périple que n’aurait pas renié Ulysse. Mais cette nouvelle livraison nous entraine également dans le temps, celui que la mémoire veut bien nous  renvoyer quand on la sollicite, voire même quand on ne la titille pas, à ce temps qui nous rappelle inévitablement notre passé, à l’enfance donc, et tout naturellement à … la mère. Peut-être est-ce cette rencontre là, improbable, insolite peut-être à certains, qui donne un goût amer à nos sentiments et à nos sensations ? Les pages que nous allons tourner nous transporteront, espérons-nous, et dans tous les sens du mot « transporter », sur un tapis volant aux confins de Mare Nostrum pour rejoindre la Corse, ce faisant avec un large crochet par le Maghreb avec Mehdi Lallaoui, Afifa Berehri, Yassine Mandar, Nacer Khemir, Farah Trabelsi, Ziad Medoukh et nos fidèles écrivains que sont Leila Sebbar et Téric Boucebci…

Parcourant la revue j’ai eu l’impression soudaine d’entreprendre une  nouvelle odyssée, contemporaine celle-là, sous la houlette d’un Ulysse imaginaire, mais toujours présent. A l’aune des poètes qui montrent encore une fois de quoi s’avère capable l’art, qu’il soit littérature, chant, danse, musique, photo, peinture, c’est une œuvre insolite que forment les créations de ces artistes invités. Tous y apportent une pièce, unique et inestimable pour constituer un puzzle magique. Ils rendent le monde plus riche de sens qu’il n’y paraît.  Des poètes ? Danièle Maoudj, avec « l’amer noir », Mita Vostok, avec « les femmes déposées », Marie Tavera….Zia Medoukh, et ses « palestiniennes »; Des conteurs et des conteuses ? Paula Monestié-Andreani avec « L’appel aux étoiles » qu’illustre son papa Jean Monestié; Nacer Khemir, cinéaste légalement; Des musiciens ? Jean-Etienne Langianni ; Des photographes ? Antoine Giacomoni et sa « Mama Rosa», ôma…maman Rosa, Jean-Philippe Toussaint et sa photo de famille ; Des peintres ? Toni Casalonga, Sabah Garani, Francesca Ricardoni, Bernard Filippi, Mandar, Alexandra Pozzo di Borgo, Livia Acquaviva, Sébastien Pignon, Lora K, Marc Colonna d’Istria (à qui l’on doit également toutes les couvertures de la revue) ; Des danseurs et chorégraphes ? Michèle Ettori et Vialuni; Des penseurs et essayistes aussi ? Nicolas Grimaldi, Michel Barat, Marc Tesi, Raphaël Lahlou, Jacques Casamarta… Aristide Nerrière et ses haïkus ; Des historiens ? Philippe Perfettini ; Des écrivains de la langue corse ? Pedru-Felice Cuneo-Orlanducci et Antone Marielli ; Des  créateurs de textes ou  d’images enfin ?  Jean Torregrosa, Dominique Pietri, Dominique Ottavi Christelle Gillet, Lou Mees, Robert Colonna d’Istria …tous errent comme l’écrira si joliment Marie-Pierre Casanova…      L’ensemble étant organisé par le divin architecte et photographe Ange-François Filippi, et corrigé par Marie-Pierre Casanova et Vincent Boulèis. Deux autres contributeurs nous ont gentiment et agréablement « piégés » mais instruits : Montserrat Casacuberta avec le mot « amer » qui est un village de Catalogne,  et Petru Tardi en nous apprenant que « l’amer » était un point de repère sur la mer…pour les marins. Une dernière contribution encore … suite à notre demande, une réponse que n’avons pas jugé indispensable de publier dans ce numéro de la revue « I Vagabondi ». Voici cette contribution (1) au thème sollicité pour ce numéro ( La Mer, la mère, l’aller, l’âme erre) :

 « Ces mots sont des homophones, ce qui signifie qu'ils ont la même prononciation mais une orthographe différente et un sens différent. Voici leur signification :

La mère : une femme qui a donné naissance à un ou plusieurs enfants.

La mer : une étendue d'eau salée qui recouvre une grande partie de la surface de la Terre.

L'âme erre : cette expression peut se comprendre comme le fait que l'âme, c'est-à-dire l'esprit ou la conscience, se déplace sans but précis.

L'amer : un goût ou une sensation désagréable et piquante, souvent associé à l'eau de mer.

Il est facile de confondre ces mots, en particulier la paire "la mère" et "la mer", car ils ont une prononciation très similaire. Il est important de faire attention à leur orthographe pour ne pas commettre d'erreurs de sens dans l'écriture. »

 

 « Ces mots partagent donc des résonances émotionnelles et symboliques communes, ce qui les rend parfois interconnectés dans le discours poétique ou littéraire pour exprimer des sentiments intenses, des réflexions philosophiques ou des métaphores évocatrices. »

 

Le lecteur jugera !

Heureux qui comme Ulysse a fait un beau voyage…

 

Jean-Jacques Colonna d’Istria

 

 

(1) ceci est la réponse de Chat GPT à notre sollicitation…

I VAGABONDI N°5

15,00 €Prix
  • ISBN : 978-2-490584-45-28

    format 21x27

    181 pages

     

     

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